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... ET LA TERRE BRÛLERA

 

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ISBN 978-2-494824-83-6

Dans son roman, Jean-Claude Grivel décrit le choix crucial qui s'offre à nous : ou l'homme respecte la nature, ou il assistera à sa destruction à plus ou moins long terme sans aucune possibilité de stopper le processus.
Les arguments percutants de l'auteur démontrent que la course aux profits et la pollution galopante ont déjà largement entamé notre avenir et celui de nos enfants.
C'est un véritable livre de réflexion pour tous, sans limite d'âge.
Claude Jégo
Webmasterin, www.bopy.net

Afin, qu'encore,
Frémisse le coquelicot
Et chante le rossignol

 

EXTRAIT

 

Le dieu de la Terre, vêtu d’une tunique pourpre, monte des coursiers nerveux qui l’emmènent dans des chevauchées impétueuses. Il commande au feu, aux animaux, du tigre royal au chacal du désert. Sa main jette la graine dans le sillon, son souffle mûrit fruits, légumes et céréales. Il vide, sur les campagnes, sa corne afin que les récoltes soient abondantes. Des couleurs de sa palette, il colore les fleurs, l'herbe des prairies, la passion de l'été, les feuilles de l'automne, les bougies de Noël, le scintillement de la neige. L'écho sylvestre renvoie ses chants. Sa garde personnelle est formée par une troupe de chiens et de loups emmenés par Isengrin, un loup géant.

 

 

 

Le dieu des Airs est drapé d’azur. Il allume la lune qui cligne de l'œil à l'enfant, l'étoile qui guide le pèlerin, le soleil qui terrasse les ténèbres et dissipe les angoisses, la voie lactée, les arc-en-ciel. Il souffle de douces brises afin de cautériser la plaie des cœurs saignants, des vents brûlants pour enflammer les corps ou, dans son courroux, crache des cyclones dévastateurs. Il lance des traînées de chance, des volutes d'espoir, des poignées de bonheur ; il inspire le poète. Responsable du sablier de la vie, il est maître de la lumière qui apporte l’espoir dans les plis des aubes naissantes. Il décide des chutes de pluie, de la foudre, du tonnerre. Il parcourt l’immensité des cieux s’étendant à l’infini en se laissant porter par les alizés. Il est défendu par des aigles royaux commandés par Serre-d’Airain.

 

....

Il y a également Mars, un loup sauvage, arraché in extremis d'un de ces odieux pièges à mâchoires qui déchirent les pattes. 

Cette troupe, silencieuse et rapide, dévale les flancs de la montagne, surgit de la forêt ; arrivant dans la plaine, elle suit l’ourlet du lac en direction de l’orient. 

De temps en temps, un hurlement sort d’une gorge de chien ou de loup. Un sanglot de plusieurs poitrines lui répond. 

Des messagers arrivent à la troupe ou la quittent. Des éclaireurs partent, des sentinelles signalent leur position. 

Pendant cette course hargneuse, la bise hurlante déferle de son antre invisible. 

Les humains, dans leurs chaumières écrasées par les ténèbres de l’angoisse, ont peur. 

Les animaux des fermes, nerveux, ressentent une résurgence de leur instinct les poussant à rejoindre cette horde. Mais les hurlements sporadiques d’Isengrin les en dissuadent : ce n’est pas encore le moment. 

Sitôt la troupe arrivée à une petite chapelle s’adossant à un bois, Isengrin poste des sentinelles. 

La bise hoquète ses sanglots. 

– C’est la nuit du diable, craignent les gens. 

Dans leurs maisons, ils se pressent autour de la lampe. 

Les flots démontés du lac tout proche s’écrasent contre les roches de la berge. 

 

 

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24/10/2023
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